Ulysse en Auvergne

Tel Ulysse, sans tambour, ni Troumpette, l’ancien président des Etats-Unis Donald Duck Troumpidou a, par un beau matin d’été, retrouvé la Terre ferme au Château de La Molasse, orgueil de Deux-Verges (15110) et joyau de l’Auvergne. Ainsi prit fin son séjour forcé dans la galaxie du Sombrero qui a eu pour effet tout à la fois de l’assommer et de le rajeunir. Peu avant son absence, il avait installé dans le Bureau ovale un sosie qui s’en tira fort bien, mais qui quitta l’apparence de ces fonctions de l’air accablé de celui qui ne maitrise plus sa vitesse sur la pente descendante de la vie. C’était cette image-là que Troumpidou allait laisser à la postérité, car nul ne le reconnut si ce n’est sa fidèle Clio et sa belle-famille auvergnate. Pour rentrer dans ses biens qui se comptaient par milliers, il entreprit de récupérer son identité par des moyens peu orthodoxes auprès son successeur, le président Jacques Kokorikouac. Celui-ci, jadis titulaire d’une chaire sur les invertébrés, vénérait sa mère Marie Chantelapoule plus que tout au monde ou presque car il lui avait caché qu’il était épris d’un enseigne de vaisseau. Se sentant menacé, Jacques Kokorikouac recourut aux services secrets pour se débarrasser de l’individu qui, en prétendant être le vrai Troumpidou, menaçait le pays d’une crise constitutionnelle. Leur haine réciproque crut à mesure de la peur réciproque. A partir de là, rien ne passa plus comme prévu. Nul ne sait jamais sur quel côté les dès vont s’arrêter de rouler surtout lorsque les dieux font un gros caprice.Il s’agit de la suite de « Troumpidou made in Auvergne »